Femme comme l’élément pour l’intégrité de l’homme
Ô hommes !
Être incomplets
D’Âmes, de Chair et d’Esprit.
En la Femme Digne se trouve votre manque.
Ô Femmes !
Femme de beauté,
Femme de souplesse,
Femme de tendresse pleine de bonté,
Source d’Amour,
Fleuve de nos soucis,
Rose du jardin,
Dans vos bras l’âme de l’homme est tranquille.
Mère et protectrice de la vie
Ô Femme !
Mère et protectrice de la vie,
Sans toi nous n’aurions point visité ce beau paysage.
Sans toi nous n’aurions point eu la réalisation de soi.
Sans toi nous n’aurions point eu de Seigneur, de Prophète, des Médecins.
Par toi, Dieu nous a rendu visite,
De la Vierge est née le Christ.
Services infinis de la femme
Enfance
Ô Femme !
Ta souffrance est miraculeuse,
Toi seule, avec l’Eternel à savoir,
Comment tu supportes neuf mois avec un gros corps dans le tien,
Comment ce gros fardeau sort de toi ?
Femme, ta souffrance commence quand je suis encore l’œuf,
Et finit quand mon front disparaît.
Tu partages avec moi ta chair,
Tu me nourris avec ce qui sort de toi ,
Tu m’apprends à manger, à marcher, à parler,
Et beaucoup d’autres choses encore.
Tout ceci par un enseignement, riche d’exemples, jamais égalé même par les plus grands professeurs.
Jeunesse
Ô Femme !
Toujours en train de souffrir pour moi,
Même comme j’ai grandi,
Tu ne cesse de te soucier de ma nutrition,
De ma santé,
Et de tous ce qui englobe la vie d’un jeune.
Bref, tu veilles sur la vie.
Au foyer
Ô Femme !
Je crois t’avoir libéré,
Car j’ai quitté la maison familiale.
Ma mère ne souffrira plus quotidiennement.
Mais, hélas ! Femme,
Tu ne cesses de me suivre dans ta souffrance,
Maintenant, c’est ma femme : une seconde mère.
Tôt le matin, tu coupes ton sommeil,
Tôt le matin, tu fais le nettoyage.
Moi, dans mon lit je savoure encore le sommeil du matin
Le déjeuner,
La lessive,
Les enfants, c’est encore toi qui t’en occupes.
Ensuite tu me réveilles,
Me conduis, et je me baigne.
Toujours sans te reposer,
Tu charges la table,
Nous nourris comme une mère poule.
Je me demande toujours
Quand-tu manges,
Quand-tu te reposes,
Quand-tu dors ?
La première à se lever,
La dernière à se coucher.
De mon retour le soir,
Un nouveau monde.
Les fleurs d’hier changées
Les nappes d’hier changées
Les moquettes d’hier changées
Une nouvelle beauté
Une nouvelle gastronomie
Une nouvelle vie
Affalé dans mon fauteuil, je contemple les merveilles de la Femme
Un beau jardin varié au milieu duquel s’élève une rose qui dirige,
partage les beautés,
illumine les rayons d’Amour :
c’est la Femme !
Tu es la génératrice de ce jardin
C’est à toi qu’elle doit sa vie et sa beauté
Absente au milieu, elle n’a plus de sens
Elle n’a plus de valeur
Tout deviendra rien
Même mon fardeau n’aura plus de raison d’être et seule ma foi fera vivre mon esprit
« Ô Femme ! Tu es l’élément sans quoi la Nature ne serait un beau Jardin »
Vieux
Ô Femme !
Ce n’est pas fini !
Tu souffriras jusqu’à la fin des temps,
Tu m’accompagneras jusqu’à ma dernière demeure ,
Me voilà vieux !
Je ne marche plus,
Je ne vois plus,
Je ne travaille plus,
D’une lourdeur jamais égalée ta charge est devenue.
Tous les jours, tu te lèves au premier chant du coq,
Tu marches des milliers de kilomètre pour trouver à manger, à boire
Tu reviens me porter toujours étendu,
Me laver, m’habiller,
Me nourrir comme un bébé.
Ainsi jusqu’au jour où mon Père enlèvera mon âme
et tu iras dans les pleures,
dans la tristesse,
dans l’amertume
accompagner mon fardeau
dans la terre de quel il était fait.
Mais femme, pourquoi pleures-tu,
pourquoi cette tristesse ?
On t’a enlevé l’objet de ta souffrance !
Réjouis-toi !
Ta mission est accomplie !
Mais, chose inscrite dans ton corps, ton âme, ton esprit,
Tu pleures, tu souhaiterais toujours continuer :
C’est ta joie
C’est ton travail
C’est ton devoir
Pour nous, humains, c’est la souffrance,
Pour la divinité,
Quoi de plus beau que de servir !
Quoi de plus laid que d’être servi !
Heureux soit l’Homme
qui aide la femme
dans cette grande et merveilleuse tâche.