Les rondeurs de vos corps, le satin de votre peau
Ils sont un refuge pour accueillir vos petits,
Mais dans ce lieu sûr les volets doivent rester clos,
Pour protéger ainsi, l’innocence de ceux-ci.
Les rideaux relevés, les fenêtres à nu,
C’est laisser les regards impurs vous maculer
De leur putrides et fétides pensées éperdues
Qui comme un ver dans la pomme, infecte votre pureté.
Peut importe les désirs indigne de ces Messieurs,
A trop vouloir leur plaire ils ne vous respectent pas
En de puantes mains la fleur et sous un nez vicieux
son doux parfum gaspillé elle se fanera.
Femmes, génitrices des peuples, vous êtes des mamans,
En vous germent les graines de vauriens ou de génies
Mais quand la terre est bonne et le sol continent
Des arbres aux racines fermes s’épanouissent à la vie.
Septembre 94