Après les tempêtes dangereuses et mouvementées,
Paisible et calme, aussi calme que la mer calmée,
Où seul un doux roulis joyeusement s’ondule,
D’une respiration indiscible et minuscule,
Une pensée vague s’élève, remonte pour faire surface,
Puis elle s’évanoui, elle s’évapore, s’efface,
Ainsi donc le silence s’exhale et se répend,
Sans limite aucune, déversé dans le néant.
Juillet 94