Les mots scintillent
L’éclat du son est lumineux
Voyez le chant vibrer dans
l’air froid de la fin de l’hiver
Ecoutez la cloche faire tinter le mantra
et l’orchestre des voix polyglottes
SWAHA !
de feu et de froid mélangés
SWAHA !
de prière
et de négativité
disséqués, détachés, décollés
SWAHA !
du pur et de l’impur
éclatés, écartelés
SWAHA !
de nos coeurs lavés
décapés
SWAHA !
du feu qui se calme
et l’air s’adoucit
SWAHA !
Comment la fumée ne nous
étouffe-t-elle pas ?
Comment le feu
ne nous brûle-t-il pas ?
SWAHA !
Et comment tout-à-coup
nos coeurs se sont-ils réunis,
apaisés
Et qui êtes-Vous pour que
la fraternité des beaux discours
se soit maintenant réalisée
palpitante
Et qui êtes-Vous pour que
l’émotion flotte entre nous
pour que, de nous, les dedans et dehors
soient unis
En Vous, Pour Vous
Et que soudain debouts
face à Vous
Il n’y ait plus
Entre Vous et nous
ni pleur ni peur
ni désir ni manque
mais simplement
Vous